Si c’est bio, est-ce forcément meilleur ?
Programme Santé Atoutform'publié par FSCF - Comité Régional Bourgogne-Franche-Comté, le 07 Février 2018
Il n’y a pas si longtemps, consommer bio était un luxe. Aujourd’hui, le bio se démocratise ! À nous les carottes sans pesticides ! Mais est-ce vraiment plus raisonnable pour la santé ?
D’après le baromètre Agence BIO/CSA, en 2003, 46 % des français ne consommaient jamais de produits bio. 13 ans plus tard, d’après le même baromètre, ils sont 69 % à en consommer régulièrement !
Mais consommer bio, ça signifie quoi au juste ? En agriculture, pour être bio, il faut respecter trois règles : pas de pesticides ni d’herbicides de synthèse, pas de fertilisants de synthèse ni de boues d’épuration et pas de semences issues d'OGM. Une fois ces points établis, peut-on manger ses carottes bio en toute bonne conscience ?
Les conclusions d’une étude publique parue en décembre 2017 intitulée « Implications pour la santé humaine des aliments biologiques et de l'agriculture biologique» encouragent à consommer des produits issus de l’agriculture biologique. Ce mode de consommation entrainerait une diminution du risque de maladies allergiques et un effet bénéfique potentiel sur l’obésité chez l’adulte. Moins d’effets négatifs sur le développement cognitif de l’enfant sont aussi constatés grâce à l’absence de certains insecticides et la présence de plus de composés phénoliques et de vitamines C dans les cultures biologiques. A noter également une résistance moins forte des bactéries aux antibiotiques du fait d’une utilisation restrictive des antibiotiques donnés aux animaux.
Consommer bio, c’est donc mieux mais à l’heure actuelle, aucune étude ne peut certifier à 100 % que manger bio est plus sain pour la santé. La plupart des consommateurs de produits biologiques ont un mode de vie plus sain, d’où les résultats positifs de certaines études. Reste donc le bon sens : consommer bio, c’est mieux, surtout si on y associe une alimentation équilibrée et une activité physique régulière !
source: CNRACL CLIMAT lettre des retraités février 2018